Solo multimédia
Uriel Barthélémi
Rêves accaparés est une réflexion sur l’usage du son comme un outil politique de contrôle. De quelle manière une musique peut être détournée ? Quelles sont les armes sonores utilisées par nos démocraties ? Via un set up mélangeant batterie, électronique, lutherie nouvelle et vidéo, Uriel Barthélémi explore et questionne, de manière très libre et personnelle, cet axe qui a fait naître recherches et fantasmes de tout ordre.
Rêves accaparés est une réflexion sur les appropriations des mondes sonores par les différents pouvoirs.
Le son et la musique sont des langages très précis. Les multinationales et les États l’ont bien compris. Les nuisances sonores étatiques sont pléthoriques et pleinement mesurées.
Dans la plupart des civilisations, la musique peut avoir des fonctions utilitaires. Mais la civilisation occidentale est peut-être l’une des seules à avoir cherché à utiliser le son et la musique à des fins destructrices et de contrôle de façon si aboutie.
La musique, art sonore, est intimement liée à la spiritualité et, de fait, à la religion. Son lien au monde invisible reste magique. Quelle civilisation peut, en même temps, absolument aduler cet art et détruire à ce point ce lien au sacré ? De quelle manière les pouvoirs peuvent utiliser et détourner une musique emblématique ? Ou encore, quelles sont les armes sonores en usage au sein de nos démocraties ?
Uriel Barthélémi : conception, composition/programmation, vidéo, interprétation
Laurie Bellanca : aide à la dramaturgie
Vincent Martial : création instruments lutherie nouvelle :
Élise Boual : vidéo (animation)
Franck Leibovici : regard artistique
Lisa Sarran : son